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Christobal Diamini
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Mer 17 Oct - 19:00

Diamini Christobal






Date de naissance Un quinze octobre, celui de l'année 1974 pour être exact. Ce qui me fait un certain âge. Si on fêtait mon anniversaire, tiens ?
Race Humain, je ne reconnais que celle-là.
Lieu de naissance Port Appin, Argyll, Scotland. Mais ça fait tellement longtemps que je serais bien en peine de te faire visiter. C'est un endroit sympa hein, je ne dis pas, mais un peu trop calme peut-être. Avec mes potes francophones on appelait ça "Port Sapin" et on déconnait que c'était une ville morte. Tu connais la Maison des Morts d'Apollinaire ? Un truc un peu comme ça.
Quartier Alors, euh, haha. Sans quartier fixe ? J'habite en face du Night Light, dans la mesure où j'habite quelque part, mais ça va sans doute pas durer... et même que je passe au coffee shop de temps en temps, dire bonjour, bon voisinage, tout ça. A propos, t'as pas une pièce ? Fait pas chaud, j'irais bien me boire un chocolat.
MétierVioloniste si tu veux faire ça classe. Vagabond si tu veux voir le verre à moitié vide. Mais je cherche du travail, promis. Honnête citoyen du monde.
Orientation sexuelle Jvais t'orienter la gueule, tu vas voir. Et ensuite tu vas gentiment me virer cette question de ton ptit sondage. Est-ce que je vais voir dans ton slip si j'y suis, moi ?
Signes d'identification Je suis souvent très échevelé, grisonnant, actif voire bondissant selon les contextes, ma barbe repousse très vite, je joue du violon y compris dans la rue, je fais tous les carnavals, halloweens et compagnie, j'ai une addiction au "beau geste" (détails plus loin) et je chante à l'impro quand je m'ennuie. Je baragouine pas mal de langues mais tu creuses un peu, j'en parle aucune correctement.
Couleur des yeux bleu foncé quand il fait beau, gris foncé sous les nuages
Taille mes pieds touchent bien par terre, j'ai vérifié. 1M76 aux dernières nouvelles.
Statut civil Libre comme la plume au vent. C't'à dire que je finis quand même toujours par tomber, mais pas forcément où j'avais prévu.






Chronologie






2018.



J'arrive à Amsterdam. Comment j'avais pu louper cette ville ? Je passais par Leyde, d'habitude. Me demandez pas pourquoi, ça avait l'air logique. Bon ben, oubli réparé, je mourrai pas idiot. Ptêtre même que je mourrai pas du tout. Je commence à comprendre ce qu'ils lui trouvent tous, à cette ville. Elle a une atmosphère particulière, faut avouer.



2017.


Je me réveille d'une vilaine commotion cérébrale. J'ai rien oublié, mais j'arrive à convaincre mon cerveau de faire comme si. Je témoigne vaguement à la police, quelques types ont des ennuis, ça m'est égal. Je veux juste m'en aller. M'en aller loin. Je retourne en Europe. C'est là que je me suis toujours enfui. La tournée des centre-ville historiques où je me pose, au soleil ou sous la pluie, avec mon violon. Je bois pas mal, je retrouve des potes qui ont mal vieilli, je m'étourdis un moment. La vie a l'air d'un foulard usé qui s'effiloche entre mes doigts, et croyez-le ou non, après toute cette vie de débrouille, je ne sais pas coudre. Je tombe salement malade, on me conseille de me reprendre en main, je recommence mes petits jobs, sans conviction, plutôt pour faire plaisir, pour qu'on me laisse tranquille. Mais je fais des cauchemars. Toute les nuits, je fais le même cauchemar. Je peux me dire que j'ai oublié, mais oublier non, ça, c'est impossible. Et je fais toujours attention à m'asseoir avec mon ombre bien clairement visible dans mon champ de vision. Sinon, du coin de l'oeil j'ai l'impression de voir un type qui me fixe. Celui qui m'a interrogé dans cette cave. Il me fixe et il attend. Mais qu'est-ce que je pourrais faire ? Rien du tout. Le hasard a décidé pour moi. J'ai rien à lui dire à ce type et je préfère donc ne pas avoir l'impression qu'il me suit partout.



2015.


Je retrouve l'air libre. Sensation étrange et incongrue. Je n'ai plus qu'une idée en tête : m'attirer des ennuis. Je ne supporte pas ce que je sais, et s'il faut me casser le crâne pour que je parvienne enfin à l'oublier, alors ainsi soit-il. J'ai pris la folie du gars qui m'a séquestré et je l'ai emmenée avec moi, dans ma tête. Et maintenant, me voilà à ce meeting où tout le monde parle de conneries monumentales comme si c'était la parole d'Evangile – et parfois c'est le cas ; ouvrez l'Evangile un de ces quatre, vous verre – et je me dis soudain : si je leur faisais la leçon à tous, est-ce qu'ils me tueraient ? J'ai la tête dans un piège à loup, et si j'actionnais la commande pour qu'il se referme ? Je lève la main pour intervenir. On me prend au sérieux, parce que j'ai mon costard de prof de musique et de beaux yeux bleus. Je commence à raconter ma vie. Bam, ça rate pas, le jugement dernier s'abat sur moi. Les organisateurs braillent : ne le touchez pas, c'est un agitateur ! On me reconduit à la sortie, dans une petite ruelle voisine où y a pas de caméras de surveillance, et là par contre c'est open bar. Je mets un paquet de monde au tapis, mais que voulez-vous, ma belle jeunesse est un peu loin et je finis par me retrouver par terre. Faut dire que moi, j'ai pas de barre de fer dans les mains. Je vous mens pas, ça me va de finir comme ça. Ces types, c'est mon autoroute à moi. Jme comprends. Black-out ; rideau.



2014.


On me plaque un coton de chloroforme sur la gueule et on m'embarque dans une voiture aux vitres teintées. J'ai rien vu venir, les gars. Qui voudrait m'enlever, hein ? J'ai rien fait de mal, que je sache. Je me débats même pas, tellement je suis curieux de comprendre. C'est pas un gang, c'est un gars tout seul. Jamais vu. Ah si ! J'ai entendu sa voix, une fois dans ma vie. Au téléphone. Ce mec à qui Alia a passé un coup de fil en pleurant, à l'hôpital, pendant qu'on attendait les résultats de l'autopsie. Une autopsie pour ça, à quoi bon... Bref, c'est lui. Le père de la première gamine. Tiens, je sais même pas si mon gosse à moi est un garçon ou une fille. Tu sais quoi ? Au fond je m'en fous. On joue du violon pareil pour tous les mômes, pas vrai ? Je me retrouve dans une cave. Le gars me garde là, me rend visite de temps en temps, parfois il me nourrit, parfois il m'interroge. J'essaie pas de m'évader, je me fous qu'il me colle des trempes, je me défends comme je peux, et j'essaie surtout de comprendre. Il est pas cohérent. Je crois qu'il est devenu fou. C'est l'annonce qu'Alia avait un nouvel enfant qui lui a fait cet effet là ? Je dois comprendre, et je dois le retenir auprès de moi, sinon il irait s'en prendre à elle. Elle commençait tout juste à s'éloigner de l'autoroute, je veux pas que ce foutu bitume noir revienne se coller sous ses pieds. Et un jour, je comprends. Je comprends tout. Ce jour-là, le gars me laisse partir.



2013.


J'apprends qu'Alia est enceinte. De moi. Je flippe. J'hallucine. Je suis content, aussi. Pourquoi pas hein ? Je suis presque un peu en colère, elle m'en a jamais parlé. Je suis tout à la fois et plus encore. Je file prendre mon violon et j'écris une chanson. Non, je vous la chanterai pas. Parce que c'est une première annonce qui est vite suivie d'une deuxième. Quelques mois plus tard, alors qu'on s'est isolés dans sa petite propriété à l'écart du monde, et qu'elle s'apprête à accoucher dans le secret le plus total, elle me donne une nouvelle information : ce bébé, officiellement, ce sera celui de sa femme de chambre. Je l'aurai mise enceinte sans avoir l'intention d'élever l'enfant, et la pauvre fille isolée se tournera vers sa maîtresse pour sa protection. Ce sera leur bébé, à toutes les deux. Pas le mien. J'aurais dû m'en douter, mais sur le moment... bah, disons que je suis tout sauf un gars subtil. Je souris, je crâne, je sors toute ma frime comme un étendard flamboyant. Personne ne me prendra en flagrant délit de déception. J'ai jamais dit que je voulais des gosses après tout hein ? Puis un gars comme moi, vaut mieux qu'il en ait pas. Alia m'a fait avoir quelques jobs de prof de musique, elle m'a prouvé que j'étais capable, je peux refaire ça, ça me fera des gamins de substitution. Je me dis tout ça en essayant de m'endormir, pendant qu'elles bercent le bébé tout neuf dans la chambre à côté. Faut que je parte. Je peux pas rester, dans ces conditions. Et je pars, les mains dans les poches, en respirant l'air de la nuit, sans rien emporter que mon étui à violon.



2007.


Alia m'invite à vivre avec elle dans sa propriété du Drakensberg. Je ne l'ai pas lâchée depuis ce jour de brume sur l'autoroute. Pas face aux flics. Pas à l'hôpital. Pas au téléphone pendant qu'elle appelait le père de la gamine, un gars qu'elle n'avait pas revu depuis quatre ans. Pas à l'hôtel où elle est descendue ensuite. Pas aux pompes funèbres. Je ne réfléchissais pas à tout ça mais elle avait besoin qu'on reste à côté d'elle, sinon elle aurait fini par le traverser, son foutu ruban de bitume noir, marqué d'une tache de sang. Et je ne voulais pas qu'elle le fasse, ça finissait par me concerner, à la longue. Elle faisait des études en Angleterre, mais maintenant elle a un poste de professeur d'Université en Afrique du Sud et... bah, elle s'ennuie, faut croire, parce qu'elle m'emmène avec elle, partout. Elle me présente toujours sous une étiquette différente. Son prof de violon. Tu parles, son loisir c'est le cheval. Son garde du corps. Tu parles, elle me défonce à la lutte, une vraie Amazone. Son compagnon. Tu parles, elle préfère sa femme de chambre. Ptêtre qu'elle a juste pas envie de faire un autre enfant. Puis, un soir sans prévenir, en rentrant d'un concert, on termine dans le même lit. Je me pose pas de questions. Je me dis juste : ça devait arriver, et au fond, ça changera rien.



2004.


Je rencontre Alia Diamini. Je deviens Christobal Diamini. Je ne le sais pas, sur le moment, mais tout s'est joué en une fraction de seconde. Putain, il y a un truc sur la route. Bordel, cette nana sur le bord va se jeter dans la circulation pour aller le ramasser. Je pile, j'exécute un dérapage contrôlé, le camion barre la route, je saute par terre. Gros coups de klaxon, mais personne n'essaie de passer en force : leurs pare-chocs ont perdu d'avance, mon camion est costaud les gars. De loin, je n'ai pas vraiment vu ce que c'était que ce petit tas par terre. Juste ça, une tache sur le bitume, et cette silhouette dans la brume, gracieuse, robe noire, longs cheveux noirs, une ombre prête à se jeter dans le vide. Si elle s'était aventurée sur le ruban d'autoroute comme ça à pieds, elle aurait fini comme le petit tas sur le sol, et en approchant je comprends : un enfant. Pour ce qu'il en reste, y a rien à sauver de toute façon. Mais la femme, elle... Je commence à me demander si j'ai vraiment fait ce qu'il fallait. Elle aurait préféré mourir, c'est clair. Je regarde autour de moi. Je suis pris avec elle dans sa bulle de vide et de silence, au milieu de la brume. Sur le bas-côté, il y a sa voiture à l'arrêt. La pause pipi qui a mal tourné, quelque chose comme ça. On n'entend plus les klaxons. Elle pleure. Evidemment qu'elle pleure. Et moi, je ne sais pas quoi faire. On reste là tous les deux, et on attend les sirènes.



2002.


La santé décline, le besoin de se poser pointe le bout de son nez. Je ne l'identifie pas encore à cet âge-là, je frime, je refuse d'admettre qu'un pouce cassé est un handicap pour faire du stop. Je fais quelques petits jobs pour me maintenir ici ou là, et dès que j'en ai marre ou que je me fais virer, je vais voir un peu plus loin. Sur des docks, dans des supermarchés, en forêt, en mer, sous terre, un peu partout. (La mer, c'est pas mon truc, je m'en rends vite compte après quelques jours sur une plate-forme pétrolière.) Je vois du pays, cette fois je me tente un tour du monde. C'est le hasard qui me ramène en Angleterre pour finir. C'est lui qui me conduit par la main dans cette compagnie de routiers où un ancien copain a trouvé de l'embauche. C'est lui qui me fixe cet itinéraire-là, ce jour-là.



1993.


Je quitte l'Ecosse pour faire le tour de l'Europe en levant le pouce. Je ne doute de rien, j'ai le monde à découvrir, je tombe amoureux toutes les cinq secondes, j'aime le rock et la moto, c'est beau la jeunesse. Quand on apprend que je suis Ecossais, je lève l'index tout de suite : ah, ne me parlez pas du monstre du Loch Ness ! Non non, c'est de whisky qu'on voulait me parler, et ça, c'est très bien, ça me va. Puisque je me balade avec un violon, je suis un artiste, et on me décerne un pseudo : Christobal, je ne sais pas pourquoi mais ça me va. Je me fais des potes, les premiers vrais, je me fais inviter au ciné, j'adore les films de monstres. J'aime me faire peur, de façon générale. Les gens bien appellent ça des "conduites à risques". Moi, j'appelle ça "être un homme".



1974.


Je viens au monde à Port Appin. Vilain gamin aux airs malicieux, à qui personne n'irait faire confiance. Les yeux bleus sombres qui courent dans la famille depuis des générations, les cheveux noir corbeau, la colère facile, le caractère ombrageux. Je m'amuse aux dépens de tout le monde, et on me raconte l'histoire de ces lutins de l'ancien temps qui auraient laissé leurs gènes dans notre lignée. J'apprends vite à ne pas croire à toutes ces conneries. Moi, ce qui me fascine, ce sont les gens, mais je suis si maladroit que souvent je les fais fuir. Mon prénom aussi se transmet dans la famille ; c'est marrant, il ne vient pas d'un vrai ancêtre, mais d'un ami à l'un d'entre eux. Mouais. "Ami", on sait ce que ça veut dire. Personne ne le dit à voix haute – secret de clan, tout ça – mais personne ne se fait d'illusions non plus. Bah, je suis encore un peu jeune pour que ça me gêne, pas vrai ?










Derrière l'écran


Pseudo Toto, pourquoi pas.
Âge vieux.
Comment as-tu découvert le forum Mon cocktail préféré. Une charmante invitation, le hasard de l'occasion, et beaucoup d'esprit de contradiction.
Ta fréquence de rp jme débrouille, à ce qu'on dit.
Un commentaire ? on se fera ça en privé, darling.


Anonymous
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Mer 17 Oct - 19:09
Journal intime.

Si un jour j'ai envie d'ajouter un roman.~
Anonymous
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Mer 17 Oct - 19:10
Si un jour j'ai des liens.

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Mer 17 Oct - 19:11
Si un jour j'ai des sujets.



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Anonymous
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Mer 17 Oct - 19:12
Si un jour j'ai du fric pour ouvrir une boutique d'antiquités (parce que what else ?)

Barmhartig
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Trollface passe-murailles
Jeu 18 Oct - 16:33
Bienvenue Christobal Diamini

il est temps d'entrer dans la danse







Ce qu'on a pensé de ton personnage

Hé bien, voilà qui est intéressant ! Un humain vagabond qui joue du violon, et avec des secrets en prime ? On est conquis, et on en redemande. Qu'adviendra-t-il s'il découvre le Monde Monstrueux ? Commettra-t-il une erreur qui lancera le Conseil à ses trousses ? On ne sait pas, on attend avec impatience, et on te souhaite la bienvenue avec enthousiasme.

Bienvenue au Niveau 0


Et maintenant ?
Les formalitésPasse dans ce sujet pour recenser l'avatar, le métier, la monstruosité de ton personnage. Tu peux passer ici demander un rang swag et pour demander un rp. Si tu as une organisation à faire référencer, c'est ici.
Se faire des potesTu pourras chercher des liens en suivant les instructions de ce sujet. N'hésite pas à venir t'installer dans le flood et à nous rejoindre sur le discord.
S'intégrer dans le jeuPense à jeter un oeil à l'intrigue en cours et à t'assurer que tes RPs se situent dans la bonne période.

Et bien sûr, bon jeu !

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Christobal Diamini
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