On sait qu'elles se trouvent dans Amsterdam en ce moment, bien que leur localisation précise ne puisse - ou ne devrait - pas être révélée. Coeur d'un traffic lucratif, elles apparaissent et disparaissent au gré du marché et des volontés de ceux qui peuvent se le permettre, mais aussi des ignorants dont elles croisent le chemin presque par hasard. Pensez à ouvrir l’œil quand vous visitez un antiquaire, juste au cas où.

Recherchée depuis des siècles à travers l'Europe par les férus de savoir, cette petite bague-camée en or et améthyste a pour réputation d'offrir la connaissance absolue sur un sujet précis à son porteur, celui le plus cher à son cœur. Mais le savoir a un prix: une fois passée au doigt, il est impossible de l'enlever avant un mois. Pas si affreux, même si la bague l'est clairement, si on omet qu'elle fait rapidement sombrer son porteur dans la folie, les premiers effets se manifestant dès le deuxième jour.
Elle a été vue cet été sur un étal pendant une brocante, plus récemment chez un bijoutier vintage perdu dans les ruelles loin du Centre.

Cette gemme parfaitement sphérique d'environ quinze centimètres de diamètre rend son porteur invincible vouivre-style, du plus minime des petits bobos mignons à la mort par bombe nucléaire dans la face, à une condition cependant: elle doit être tenue pour que son pouvoir soit activé. Son effet s'arrête aussitôt qu'elle est lâchée et elle ne peut pas arrêter, ralentir ou effacer ce qui serait arrivé avant qu'elle soit tenue.

D'environ vingt centimètres sur dix, ils sont dans un matériau semblable à l'ivoire - de l'os de monstre primordial selon certaines rumeurs. Si les gravures qui les ornent diffèrent en fonction de leurs origines, les trois totems de dissimulation existant encore dans le monde servent le même but: ils cachent la présence de tout monstre dans un rayon de cinquante mètres et bloquent toute capacité de détection des monstres. La puissance de ces artefacts est telle que même le Conseil ne peut pas outrepasser leurs capacités.
Les totems "Masques penseurs" et "Guerrier et loup" se trouvent sur des continents séparés, respectivement dans un musée célèbre pour sa sécurité et dans une collection privée, tandis que le totem "Aigle, enfant et ours" a récemment été aperçu dans Amsterdam.

D'environ dix centimètres de diamètre et trente-cinq de haut - du moins la dernière fois qu'on l'a vu - le Cierge de Vérité permet de révéler les choses cachées et dissimulées, notamment par un totem de dissimulation. Sa flamme plus précisément, qui a aussi la particularité de changer de couleur en fonction de l'origine de son porteur: jaune orangé pour les monstres, rouge vif pour les humains.
Le Cierge a tendance à changer de mains très régulièrement et il est actuellement impossible de déterminer son emplacement ou son possesseur.

On sait peu de choses sur cette relique, disparue de la circulation peu après l'abandon du Mur d'Antonin, à part qu'il s'agit d'une pierre ressemblant à un œuf, d'environ la taille d'une tête adulte, sa surface couverte de gravures ayant trait au monde aquatique. Les quelques histoires parvenues à l'époque moderne parlent d'invocation, de bénédiction divine et de résultats en fonction de la foi de l'invocateur, et de sacrifice de sang. C'est peut-être le seul point commun des légendes: pour que le Bétyle révèle son pouvoir, les gravures doivent être remplies du sang d'un monstre aquatique volontaire.

Volées, détruites, ou tout simplement oubliées dans un endroit inconnu, ces reliques font la joie des amateurs de chasses au trésor et/ou de complots. Il est possible que l'une d'elle refasse surface un jour, tout comme il est théoriquement possible de voir une licorne vomir des paillettes, mais l'espoir fait vivre.

Le fameux manuscrit alimentant tant de suppositions est en réalité une relique monstrueuse, bien que même les monstres les plus érudits aient perdus la clé pour traduire son langage codé. Selon les dernières études venant du MM, il pourrait contenir des informations sur les monstres, voire même des détails sur leurs capacités.
Bien qu'étant officiellement conservé à la bibliothèque de l'université de Yale depuis 1969, le manuscrit a en réalité été volé durant son retour d'un prêt à une autre prestigieuse université américaine. L'affaire a été étouffée et les chercheurs ne sont plus autorisés qu'à consulter des copies numériques.